Projets

Afin d’éclairer le débat sur les zones de pertinence respectives de l’autocar et du train, AQM a souhaité une étude pour quantifier une préférence intrinsèque pour le train dans le cas des « petites lignes » régionales. La démarche suppose de dissocier l’impact de plusieurs paramètre, afin de dégager un « bonus train ». Il s’agit donc de construire un modèle permettant de quantifier ce bonus toutes choses égales par ailleurs (en particulier le niveau d’offre).

Contexte et résultats

Sur la base de notre échantillon, le transfert du train vers le car conduirait à une perte de clientèle d’environ 37 % toutes choses égales par ailleurs. Telle est notre estimation du « malus autocar »le transfert du car vers le train conduirait quant à lui à un gain de clientèle d’environ 65 % toutes choses égales par ailleurs. Telle est notre estimation du « bonus fer ».

Attention : La variation plus forte à la réouverture qu’à la fermeture s’explique en partie mathématiquement : lorsque l’on passe de 200 voyages à 100 voyages, la baisse est de 50 % alors que lorsque l’on passe de 100 voyages à 200 voyages, la hausse est de 100 %. Ce doublement du pourcentage ne traduit en fait qu’une récupération de la clientèle de départ, sans plus.

La fuite de clientèle est de -25% à -50% en cas de transfert du train vers le car ; L’avantage ferroviaire va de +30% à + 80% en cas de transfert du car vers le train.

Assistances proposées par Trans-Missions et Beauvais Consultant

• Benchmark, analyse de données de fréquentation
• Construction d’un modèle permettant de juger la fuite / gain de clientèle, toute chose égale par ailleurs

Etude dirigée par Mathias Cureau (Trans-Missions) en partenariat avec Jean-Marie Beauvais (Beauvais Consultant)